la nouvelle République
DU CENTRE-OUEST
1 OCTOBRE I985
Bourses régionales : second souffle pour le hors-cote
Le C.i.i.B veut faire du hors-cote le tremplin d'introduction en bourse des entreprises régionales.
La bourse n'est pas réservée aux seules grandes entreprises. C'est parce qu'il ne cessa de le répéter, depuis
plusieurs années, que Jean Salwa ouvrira, dans quelques Jours, à Tours, une antenne du Centre d'Information» et
d'Introductions boursières (C.i.i.B.) pour les 5.000 P.M.I. potentielles de l'Ouest qui ont la taille pour accéder au
marché financier. Le directeur du CI.) B.. qui e ranimé le marché hors-cote, a réussi avec succès l'Introduction de
l'entreprise tourangelle Clen, en 1982, et espère entraîner encore de nombreuses autres sociétés ayant besoin de
tondspropres pour se développer ou dont les créateurs souhaitent tout simplement vendre.
La principale mission de C.l.l.B. Ouest France sera donc de faire découvrir le rôle que peuvent jouer les deux places boursières de Nantes et Bordeaux pour assurer le développement et la pérennité des affaires régionales.
Sauvage le marché ?
Le hors-cote permet de drainer l'épargne régionale au profit des entreprises locales, ce qui, en lin de compte, a des retombées positives sur l'emploi et l'activité économique.
Tremplin vers le second marché, la hors-cote n'a cependant pas toujours eu la cote de nombreux boursicoteurs,
et pour cause : l'Information dispensée par une société Inscrite au hors-cote est généralement des plus som
maire. Aucune obligation légale, en effet, de publier des résultats ou d'organiser des réunions d'information. Dans
ces conditions, le hors-cote est tou|ours resté le domaine réservé d'initiés ayant souvent un informateur dans la
place. Cette réglementation plua que souple a même causé la ruine de quelques épargnants naïfs, dans le passé.
Alors, sauvage le marché ? En tout cas, certainement pas aussi sécurisant que la cote officielle ou même le
second marché, compte rendu du manque de moyens de surveillance de la C.O.B. C'est pour y remédier que Jean
Salwa a voulu moraliser sinon organiser ce qu'il appelle maintenant - le hors-cote d'acclimatation -, c'est-à-dire
servant è faire ses premiers pas en bourse avant de passer é la cotation supérieure.
Les entreprises qui demandent au C.i.i.B. de les Introduire au hors-cote d'acclimatation s'obligent è fournir les
mêmes Informations exigées pour les entreprises Inscrites au second marché. Outre la publication régulière
d'Informatlons financières, elles doivent mettre au moins 2 ou 3 % des actions en vente (en général prés de 10 '/•
),
alors que le hors-cote n'en exige que 0,50 % a 1 %. Pour plus de sécurité encore. le C.l.l.B. Impose
progressivement l'Intervention de deux commissaires aux comptes. Autant de mesures qui donnent une plus
grande crédibilité au titre.
En contrepartie, la C.l.l.B. de Jean Salwa s'occupe de toutes les formalités d'Introduction et assure le lien avec le
public. Jean Salwa assure l'animation du titre par une lettre d'Information donnant les nouvelles des valeurs ins
crites au hors-cote. Ce qui garantit, dans le cadre de cotations quotidiennes, une certaine liquidité des titres ap
préciée des actionnaires.
Le hors-cote d'acclimatation a permis de récolter 25 millions de francs en 2 ans, pour 5 des S entreprises déjà
Inscrites par le biais de Ci.i..B. L'agence de Tours, dont le responsable régional pour l'Ouest sera Emmanuel Roy.
n'a plus qu'à convaincre en s'appuyant sur des garanties dont les derniers A se plaindre seraient bien les
actionnaires et les chefs d'entreprise.
Gérard OELÉTANG
Adresse provisoire : 64. rue Camille-Desmouhns. 3 7000 Tours. téléphone (47) 46 18.79.
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Bourses-Finances Les Echos lundi 31 décembre 1984
Le CIIB patronnera en 1985
L' introduction en Bourse d'une vingtaine de PME-PMI
Une nouvelle étape va être franchie en 1985 par le Centre d'informations et d'introductions boursières
dans son objectif d'acclimater progressivement les petites entreprises aux marchés des capitaux en vue d'accroître leurs fonds propres et stimuler leurs investissements
DEPUIS sa création, on septembre 1982, six mois avant l'ouverture du second marché, te CIIB s'est largement avancé dans la mission que lui ont fixée ses fondateurs. Il a
ainsi participé de façon active à la réhabilitation du marché hors cota en tant qu'antichambre du second marché, en assistant las entreprises qui, ' par elles mêmes, n'ont pas les moyens
d'accéder é la Bourse.
Les huit sociétés suivies par le CIIB auront réalisé en 1984 plus de 50 millions de francs de
transactions, ce qui représente prés de 10 % des transactions du marché hors cote ; leur capitalisation
boursière est de. 200 millions de francs. Et ces huit PME familiales qui ont conservé leur entière
autonomie de gestion, ont maintenant plus de 4.000 actionnaires trouvés gr6co é la Bourse. Parmi
elles, cinq ont développé leurs fonds propres et ont trouvé en tout 25 millions d'argent frais.
De plus, quatre séminaires destinés aux cadres et dirigeants d'entreprise ont été réalisés pour
développer et actualiser leurs .connaissances boursières. Les sociétés Ortiz Miko, Zodiac, Absorba
Poron, Gérard Pasquier, Clarins Matériaux Service et Géorex étaient parmi les premiers participants
et sont aujourd'hui négociées sur le second marché ; quarante autres chefs d'entreprise ont participé
è ces stages.
Créé par d'anciens commis d'agents de change, remisiers et gérants de portefeuilles, à l'initiative de
M. Jean Salwa, le CIIB a mis au point une méthode pratique pour faire accéder au marché boursier
les entreprises tout en préservant leur indépendance et en les assistant pour toutes les questions
concernant la Bourse. Il s'engage
parallèlement è sauvegarder l'intérêt des petits porteurs sur un marché à la fois plus étroit et plus
aléatoire que les marchés officiels ou le second marché. Selon les statistiques, 40% des. entreprises
françaises devront « changer de mains » avant 1990. Créées après la guerre, par des hommes qui
avaient alors entre vingt-deux et trente-cinq ans, ces ' entreprises devront changer de
dirigeants : 22.000 entreprises PME-PMI sont confrontées à ce problème.
Le passage par la Bourse est un moyen permettant les changements sans heurt, tout en favorisant la
continuité des investissements par apport de fonds propres extérieurs.
Le CIIB escompte patronner en 1985 un minimum de vingt nouvelles introductions, et espère
apporter les preuves irréfutables que le hors-cote peut être un véritable vivier de PME-PMI
performantes capables de s'acclimater progressivement aux techniques boursières et
d'acquérir la maturité financière suffisante pour accéder au second marché puis au marché
officiel, tout en évitant les excès constatés lors des introductions directes.
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JEUDI 9 FEVRIER 1984
LE NOUVEAU JOURNAL
ET
agefi
BOURSE DE PARIS
DIX MILLE PME POURRAIENT ALIMENTER LE HORS-COTE ESTIME LE PRESIDENT DU CIB
- L'avenir économique de la France repose sur les petites entreprises », avouait humblement un grand banquier voici déjà plusieurs années Encore faut-il que ces sociétés modestes ne soient pas stoppées dans leur développement par des problèmes de fonds propres. La Bourse doit assurer le relais du financement de leur croissance. Dans ce but a été créé voici un peu plus d'un an le Second Marché dont le succès n'est plus à démontrer.
Cependant, ce Second Marché n'est pas ouvert à toutes les affaires. Des critères concernant notamment la dimension de la société sont exigés. La seule solution offerte aux entreprises de moindre envergure reste donc l'introduction au hors cote. Pour être crédibles auprès des épargnants, il est toutefois nécessaire que ces sociétés soient cotées régulièrement et sans mouvements erratiques, trop fréquents sur ce mur ché. Dans cet objectif, le Centre d'Informations Boursières pour les PME et les PMI (CIB) a créé le « hors-cote d'acclimatation » qui a fait l'objet d'un dîner-débat au cours duquel des présidents de PME récemment introduits en Bourse ont fait part de leur expérience.
Par les règles que s'imposent les différentes parties et le but poursuivi, le hors-cote d'acclimatation se présente comme une véritable antichambre du second marché. La société inscrite s'engage à informer régulièrement le public de ses résultats et de ses perspectives. L intermédiaire assure pour sa part la liquidité du placement et intervient pour freiner les excès d'écarts de cours. De ce fait, les augmentations de capital sont grandement facilitées. Géorex est le plus bel exemple, ayant procédé à une telle opération peu de temps après son introduction. Matériaux Service va lui emboîter le pas, le président ayant annoncé une émission d'actions nouvelles à souscrire pour mai
.
Le nombre d'affaires cotées dans de telles conditions est encore restreint : quatre à Paris et un à Nantes. Une sixième fera son apparition prochainement à Lyon.
Les perspectives de développement de ce marché sont donc réelles Selon le président du CIB, 10.000 PME pourraient alimenter le hors-cote en attendant d'entrer au second marché.
Elles constitueront le futur vivier de la Bourse. - Les épargnants découvriront des sociétés dont nous parlerons beaucoup à l'avenir » est convaincu M. Tannberger, directeur à la Lyonnaise de Banque. Ces petites entreprises doivent pour cela venir rapidement à la Bourse. Selon M. Ferri, agent de change, * le meilleur moment pour s'introduire est quand on n'en a pas besoin -.
Les exigences pour entrer au hors-cote sont réduites. La part du capital mise à la disposition du public peut être faible. Le chiffre d affaires peut avoisiner seulement 20 millions de francs et le capital social approcher 1,5 million. Le délai entre la décision de la société de s'introduire et la première cotation peut être limitée à six semaines. Quant au coût de l'opération, M. Salwa, président du CIB, le chiffre actuellement à moins de 100.000 francs., De quoi, espère-t-i encourager de nouvelles candidatures er grand nombre.
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Les échos du 28 septembre 1985 Bourse de Marseille :
Le hors-cote pour ne pas
être hors course !
SATISFACTION a la Bourse de Marseille : pour les huit premiers mois de l'année, les
transactions ont battu tous les records - 5,4 milliards de francs (+ 73 % d'une année sur
l'autre). La part du lion va bien entendu aux obligations (plus de 4 milliards de francs).
Mais ce sont les échanges d'actions qui ont connu la progression la plus importante d'une
année sur l'autre : + 145 % et 1,4 milliard de francs.
Jacques Fraysse de la Condamine, le secrétaire général de la Compagnie des agents de change, explique le fait : tandis que le second marché stagnait un peu, il y a eu depuis te début de l'année une véritable explosion du hors-cote, » La tissu dos PME régionales est moins dense que celui de Lyon. En revanche, il est possible de dénombrer plusieurs dizaines, voire une centaine d'entreprises de petite tailla, performantes mais financièrement fragiles. Le hors-cote est pour elles le lieu de rencontre avec l'épargne publique régionale qui elle aussi se cherche. »
Cette recherche des petits qui veulent devenir plus grands, si ta Bourse leur prête vie, a déjà conduit à
inscrire au hors-cote de Marseille quelques entreprises honorables : Roustan-Paros (constructeur de
cheminées préfabriquées) ; BBC Stérilisation (matériel et petit outillage biomédical) ; Sud-Agri (engrais et
produits chimiques agricoles) ; Hytec (spécialisé dans l'instrumentation et le contrôle sur les chantiers
nucléaires et l'offshore). Tous les quatre sont languedociens. La dernière. Instrulab (mesure de liquides,
matériels de contrôle et d'analyse pour les industries agro-alimentaires), est, elle, provençale.
L'ouverture sur le Languedoc-Roussillon confirme la vocation méditerranéenne de la Bourse de Marseille. Elle est aussi le fait de Jean Salwa et Roger Clément-Demange, qui ont installé à Montpellier une antenne de leur CIB (Centre d'ingénierie pour l'introduction en Bourse des PME). « Notre analyse est simple, expliquent-ils. La plupart de ces toutes petites entreprises ont un potentiel technologique solide ; à l'inverse, leurs fonds propres sont insuffisants. De sorte que, lorsqu'elles cherchent des capitaux pour passer à la vitesse supérieure (pour lancer un nouveau produit par exemple ou pour poursuivre des recherches), elles se heurtent souvent au veto des banquiers. L'introduction en Bourse est un moyen de se procurer des ressources qui, au bout du compte, sont pour elles moins inflationnistes que le crédit. »
Michel Conac, le patron d Instrulab (introduite au hors-cote le 10 septembre), estime que cette démarche
est la seule possible pour l'entreprise: un chiffre d'affaires qui est passé de 8 à 15 millions de francs en
quatre ans ; une marge brute qui a pratiquement triplé pendant cette mime période (de 1,1 à 4,3 millions de
francs). En 1990, l'entreprise va réaliser 36 millions de francs de chiffre d'affaires. Pour y arriver, il faudra
cravacher dans deux directions : la recherche ; les services commerciaux et l'exportation : « Avec une
croissance annuelle de 40% sur la période 1980-1985. nos besoins en capitaux sa sont considérablement
accrus. Notre structure ne pouvait plus les assurer. Nous étions trop petits pour le second marché, le
hors-cote est pour nous la bonne pointure. •
Instrulab va donc engranger des capitaux frais, essentiellement pour accélérer son implantation à l'étranger. « Nous exportions déjà beaucoup (18 % de notre chiffre d'affaires l'an damier), mais il y a encore un très gros potentiel en Europe bien sûr mais aussi dans les pays industrialisés du Sud-Est asiatique. L'argent que nous allons retirer de la Bourse va être placé sur un compte bloqué qui nous permettra l'ouverture plus facile de lignes de crédits bancaires. » Au bout de la manœuvre : agréger ces sommes au capital et donc les placer dans le haut du bilan au coure d'une opération prévue dès le printemps de 1988. tnstrulab est aujourd'hui un des leaders de l'instrumentation. Et depuis que la société a repris le département de réfiactométrie de la société parisienne Sopefem, elle est devenue la première en Europe pour la production de réfracto-metres portables. De ce fait son chiffre d'affaires va considérablement augmenter.
Le hors-cote, dit encore Jacques Fraysse, peut être aussi un moyen de canaliser les capitaux européens. Et
puis, il y a le problème du renouvellement des équipas dirigeantes. « La Bourse peut aider les repreneurs,
permettre un élargissement progressif du capital, asseoir la partenariat », assure encore Jacques Fraysse. Il
assure que, d'ici è quelques mois, on pourrait voir de nombreuses petites entreprises au hors-cote de
Marseille, ne serait-ce que pour en assurer la pérennité
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MERCREDI 22 FEVRIER 19B4.
Les Echos
Le Quotidien de l'Economie
Bourses - Finances
LE HORS-COTE
Un marché d'acclimatation
Lancè officiellement il y a un peu plus d'un an, le second marché 1 fait recette. Les
introductions réalisées jusqu'à présent ont rencontré un grand succès si l'on en juge
par l'importance des demandes formulées le jour ■ J » et par les performances
boursières réalisées.
|
Toutefois, malgré l'important assouplissement apporté aux modalités
d'introduction, l'entrée directe sur le second marché fart encore peur a nombre de
petites entreprises, qui souhaitent plutôt une acclimatation en douceur. Ce besoin
de réflexion, le CIB l'a compris, en se faisant le défenseur du hors-cote
d'acclimatation qu'il qualifie de « meilleure antichambre du second marché ».
C'est d'ailleurs sur ce thème qu'a été organisé, il y a peu à Paris, un dîner débat
réunissant banquiers, agents de change, chefs d'entreprise. Parmi ces derniers
figuraient notamment ceux de CLEN. Georex et Matériaux Service, venus
témoigner de leur expérience — certes récente — puisque leur entrée en Bourse ne
remonte qu'à quelques mois — mais non moins enrichissante.
Tous trois ont précisé que le hors-cote d'acclimatation avait répondu a leurs
souhaits. Non seulement leur entrée sur le marché a pu être faite dans un
minimum de délai, mais le coût de l'opération s'est avéré modique. Oe plus Georex
a pu facilement l'an dernier trouver les fonds nécessaires à financer la poursuite
de sa croissance, tandis que Matériaux Service et CLEN s'apprêtent à faire de
même.
Quoi qu'il en soit, ces trois entreprises devraient dans un avenir plus ou moins
proche venir sur le second marché.
Mais surtout, il ne faut pas oublier que nombre de valeurs qui figurent
maintenant parmi les vedettes de la cote, tels : Michelin, Elf Aquitaine, Club
Méditerranée, Europe 1, Maisons Phénix, pour n'en citer que quelques-unes, ont
fait leurs premiers pas sur le marché hors-cote.
(1) CIB. Centre d'informations boursières pour les PME-PMI. 13 rue de Marivaux. 75002 Paris.
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Article paru dans Les Comités des Bassins d'Emploi, démontre l'expérience, qui ne date pas d'hier, peu utilisée voir rejetée (par méconnaissance des techniques par les syndicats) et qui est parfaitement opérationnel.
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Le Saviez-vous ?
Le Code Civil défini comment acheter et vendre des actions d’une entreprise entre particuliers comme on achète une baguette de pain, (de la main à la main) : Sauf décision de leurs statuts les cessions d’actions de SAS et de SA, cotées ou non, sont libres et ne nécessitent pas la rédaction d’un acte de cession écrit.
Les actions peuvent donc, sans passer par une banque ou autres intermédiaires, être cédées entre particulier (de gré à gré) sans autres formalité que d’indiquer son d’identité et adresse pour enregistrer les actions à son nom sur un compte titres ouvert dans les registres de la société.
Article 1582 Code Civil
La vente d’actions est une convention par laquelle l'un s'oblige à livrer une chose, et l'autre à la payer. Elle peut être faite par acte authentique ou sous seing privé (de la main à la main).
Elle est parfaite entre les parties, et la propriété est acquise de droit à l'acheteur à l'égard du vendeur, dès qu'on est convenu de la chose et du prix, quoique la chose n'ait pas encore été livrée ni le prix payé
Notre cabinet le CiiB, créé en 1987, doyen des professionnels expert pour PME en bourse de Paris et régionales, lance la création d’un réseau national de Minibourses entre particuliers pour permettre aux Petites et Moyennes Entreprises qui cherchent des épargnants d’utiliser l’article 1582 du code Civil pour s’y associer sans les banques ou autres intermédiaires.
Ces minibourses remplacent, grâce au web les 7 bourses régionales Françaises des années 80 qui finançaient les PME régionales avec l’épargne locale des particuliers
# Préparer l’introduction en bourse de l’entreprise
# Financer le développement de son entreprise grâce aux Carnets d’Annonces
# Investir dans les entreprises françaises grâce aux Carnets d’Annonces
# Sociétés cotées sur Euronext Access, dynamisez votre cotation
# Conseiller l’investissement direct dans les PME-PMI de croissance
QUATRE RAISONS POUR VOUS INTÉRESSER AUX MINIBOURSES PARTICIPATIVES (CARNETS D’ANNONCES):
Coter son entreprise en bourse lorsque l’on est le dirigeant d’une petite société, c’est possible. Les dirigeants de CiiB (Conseil en Ingénierie et Introduction Boursière), nous éclairent sur cette méthode de financement peu utilisée.
« Il n’y a pas assez de petites entreprises qui connaissent les mécanismes de l’introduction en bourse » constate Jean Salwa. Ce « vétéran de la bourse » comme il se qualifie, est à l’origine de la création du Marché Libre, marché boursier français régulé, non réglementé et utilisé par les petites. Le 19 juin 2017, ce dernier a changé de nom et est devenu Euronext Access. Une nouvelle qui a réjoui Jean Salwa, aussi président de CiiB (Conseil en Ingénierie et Introduction Boursière), listing sponsor pour Euronext Access. II voit en cette transformation du Marché Libre un retour au « Second Marché de 1983, qui a révolutionné les mentalités des propriétaires de TPE/PME françaises. » En effet, cet ancien courtier entré à la bourse de Paris en 1949 souhaite « faire renaître cet état d’esprit, cette envie de devenir actionnaire » en particularité pour les petites entreprises.
Jusqu’en 1990, il existait 6 bourses régionales françaises (Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nancy et Nantes) plus celle de Paris. Selon Jean Salwa, ces dernières avaient un grand intérêt pour les TPE-PME. « Lorsqu’une PME locale cherchait un financement, se rappelle-t-il, elle s’inscrivait dans sa bourse régionale et les habitants, qui connaissaient souvent l’entreprise, étaient plus enclins à investir. »
Avec l’ouverture du Second Marché de la Bourse de Paris en 1983, dédié aux PME, le nombre d’actionnaires en France est passé de 1,5 million en 1982, à 9,5 millions. Un véritable succès. L’ouverture du Nouveau Marché, en 1996, a entraîné la fermeture de son prédécesseur. Celui-ci, encore en vigueur aujourd’hui, a pour mission de favoriser l’accès à la cotation en bourse aux startups et autres PME à fort potentiel de croissance. Sa création a aussi fait retomber le nombre d’actionnaires français qui sont actuellement moins de 3 millions.
Ainsi, pour le président de CiiB, Access représente un nouveau modèle qui « permet aux TPE/PME qui ne remplissent pas encore toutes les conditions […] de devancer l’appel, de s’introduire en bourse beaucoup plus tôt, de se faire connaître et de lever des fonds plus aisément que parfois sur le Marché Libre. »
Melissa Corles Net PME
Comme les petites entreprises ne connaissent pas le mécanisme qui permet aux entreprises de trouver des investisseurs grâce à l'actionnariat boursier ou populaire (le love money : famille, amis, voisins, habitant de la commune, du village ou de la ville, du département ou de la région Ciib a été 15 ans expert dans les 7 bourses régionales Bordeaux, Lille, Lyon, Nancy, Nantes, Marseille, Paris,. Les bourses ayant fermés CiiB en 1990, le CiiB a inventé pour les remplacer la bourse individuelle, une bourse par sociéte appelée "Carnet d'Annonces" qui permet d'acheter et revendre les actions des entreprises locales ou régionales par internet.
Ciib propose en ce temps de crise Covid ce service qui permet aux PME de faire des augmentations de capital rapidement à peu de frais administratif et surtout apporte une solution que l'on peut renouveler aussi fréquemment que selon les besoins de l'entreprise. Plus d'infos pour savoir tout de suite tout 0614851915
L’actionnariat capitalisme populaire pour faire croitre son entreprise en restant indépendant avec l’aide du Carnet d’Annonces de CiiB
Faire entrer comme actionnaires dans le capital de son entreprise des particuliers gérant l’épargne du ménage est une solution pour les dirigeants fondateurs majoritaires qui ne veulent pas de la dilution du contrôle qui accompagne le financement sur fonds propres.
Ces cas se retrouvent dans les situations suivantes : lors des jeunes entreprises à forte croissance, des entreprises établies à qui s’offrent de nouvelles perspectives d’expansion, des entreprises en phase de transition ou de restructuration, ainsi que des entreprises qui cherchent à renforcer leur structure de capital.
Néanmoins, ces techniques ne se prêtent pas à de nombreuses PME, car elles nécessitent avoir une rentabilité immédiate ou proche et une position sur le marché qui soient stables, solides, de croissance et exigent un certain niveau de compréhension et de compétences financières des dirigeants, bien que CiiB apporte formation et Mentor
IMPORTANT : Sur les PEA PME bénéficiant de l'exonération fiscale sur les plus-values on a le droit d'acheter et revendre les actions sans condition de délais de conservation des actions. Seule condition: Laisser les plus-values sur le compte PEA PME
Jouer sur les actions non cotées comme en bourse, grâce au Carnet d'annonces, sur des entreprises locales régionales,
Exemple ci dessus (acheter des actions -pas cher-en période de crise et les revendre, quand ça va mieux un an plus tard-plus cher- sans payer d'impôt sur plus values)
Le marché d'actions "hors cote" a acclimaté à la bourse à de nombreuses entreprises en difficulté comme Accor, Club Méditerranée, Michelin, Danone etc. ... Le Hors cote (il est appelé aujourd'hui "Euronext ACCESS" ) reste toujours un outil d'acclimatation à la bourse.
Mais la profession de "Courtiers en valeurs mobilières" qui en faisait la Promotion a disparu et n'a pas été remplacée.
Le CiiB a adapté 2 000 ans de Hors cote Boursier en une INNOVATION DE RUPTURE : "LE CARNET D'ANNONCES DIGITAL" pour un financement participatif citoyen des entreprises locales de croissance
Comment le marché hors cote, est devenu "Euronext Access", "Euronext Access plus" et "Euronext Growth" par Jean SALWA le 2avril 2018 (patriarche de la bourse pour les PME est entré à la Bourse de Paris en 1949 -au temps où la Coulisse existait encore)
Si les premières sociétés par actions apparaissent dans la Rome Antique sous le nom de Societates publicanorum ou encore Publicain, 500 ans avant J.-C., ce n'est qu'en l'an 1399 que se constitue en France la première société par actions, Les Moulins à eau de Bazacles, créée par les citoyens de la ville, étaient destinés à transformer le blé en farine. D’attestations nominatives en papier et pouvaient être cédées librement de gré à gré mais généralement sous les auspices d'intermédiaires appelé Changeurs qui s'employaient à échanger les différentes monnaies qui circulaient dans le royaume, à négocier des fonds publics, lettres de change, effets de commerce, faire des prêts, à chercher des acheteurs pour les vendre et inversement. La profession était libre. Ils percevaient une commission sur les affaires qui constituait leur salaire.
C'est à partir du règne d’Henri II (1547– 1559) qu'un début de réglementation des "Changeurs" défini la profession d'Agents de change dont la première liste est établie à partir de 1684.
Parallèlement des bourses de marchandises s’ouvrent :
- 1531 Apparition à Anvers de la première bourse au monde ouverte à tous les pays européens ou se négociaient toutes sortes de marchandises (les valeurs mobilières n'existaient pas encore à Lyon (1540), Toulouse (1549), Rouen (1566) et Bordeaux (1571)
Ce n'est qu'en 1599 qu'à nouveau réapparait à Londres une nouvelle société par actions, La Compagnie Anglaise des Indes Orientales, avec une dizaine d'actionnaires ayant pour activité le commerce international. Elle se développera fortement avec des plus-values considérables et de nombreux actionnaires.
En France, c'est à partir de 1696 que se créent de nombreuses compagnies de commerce international telle que la Compagnie du Sénégal, la Compagnie du Morbihan, la Compagnie Saint-Christophe,...
- 1716 le financier Ecossais John Law a eu un trait de génie il invente et émet les actions (papier) sous la forme de titres "au porteur", cessibles par simple tradition (de gré à gré) facilitant ainsi les transactions entre particuliers et leur accès dans le grand public. Il crée en France la Compagnie des Indes dont les actions voient leur prix passer, de 500 à 10 000 livres (entre 1718 et 2020) puis s'effondrent jusqu'à zéro et l'entraînera à sa banqueroute ce qui détournera les Français des titres fiduciaires, pendant au moins deux générations.
Sans l'existence de bourses de valeurs mobilières, l'achat et la revente des actions se faisaient aussi dans la rue, entre particuliers et/ ou Courtiers (qui plus tard seront aussi appelés Coulissiers). Un Marché rue Quincampoix à Paris, près du Chatelet où se réunissait tous les jours, un millier de particuliers et professionnels pour s’échanger les actions de la Compagnie des Indes mais aussi d'autres valeurs.
- 1825 Fin de la construction du Palais Brongniart destiné à la bourse à Paris. Les Agents de change y prennent place, 44 valeurs y sont alors cotées, mais les Courtiers n'y sont pas admis et fourmillent autour de la bourse et s'incrustent sur le péristyle du Palais Brongniart.
- 1898 Les Courtiers sont reconnus, par décret, d’utilité économique et financière pour le commerce et l'industrie qui les contraints de publier une cote officielle. Mais ne sont toujours pas admis à l'intérieur du Palais de la bourse.
- 1920 Apparition pour la première fois d'une rubrique appelée Hors cote, sur la cote officielle des Courtiers en valeurs mobilières (appelés aussi coulissiers) L'activité sur le Hors Cote s'est très fortement développée on y échangeait des actions de mines d'or d'Afrique du sud, des emprunts russes, canal de suez, et de Panama, des actions des mines de charbons régionales, des actions des compagnies de chemin de fer Français (chemin de fer PLM, chemin de fer du Nord, etc..)
- 1945 les courtiers sont autorisés de négocier les valeurs mobilières à l'intérieur du Palais Brongniart. Ils se sont regroupés sous le nom de "Courtiers en valeurs mobilières" et dotés de statuts et d'une Chambre syndicale. Parallèlement s'est créée le syndicat des remisiers et gérants de portefeuilles.
- 1961 L'activité des Courtiers en valeurs mobilières qui traitent les transactions sur près de 400 valeurs française et étrangères au comptant, à termes (primes et options), obligations et même l'emprunt d'Etat 3 1/2 % 1952 garanti sur l'or (emprunt Pinay), et du hors cote qui fait naître de grandes entreprises, concurrence trop l'activité des Agents de change.
- 1962 absorption par les Agents de change des 47 Courtiers en valeurs ; décidé par le législateur avec la bénédiction du Trésor.
Il existait 7 bourses des valeurs mobilières régionales Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nancy, Nantes et Paris et leur hors cote
- 1967 créations de la COB dans le cadre de la surveillance des opérations et des informations financières des sociétés faisant publiquement appel à l’épargne. Qui deviendra l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) en 2003.
- 1981 Nationalisation des grandes valeurs de la bourse
- 1982 Le CiiB crée et lance un concept inédit, pour les sociétés non cotées : Le Hors cote d'Acclimatation. Il s'agit d'inscrire sur les marchés hors cote des entreprises ayant des velléités de croissance et pérennité. CiiB introduit 54 entreprises sur 7 bourses régionales.
- 1983 le CiiB suscite et participe à la création de l'association Love Money qui a pour objet la surveillance des opérations et des informations financières des sociétés s'introduisant sur le "hors cote d'acclimatation" des bourses régionales
- 1983 Sur conseil de CiiB à Jacques DELORS, afin de sauver l'activité et l'existence même de la bourse et des emplois : création du "Second Marché" boursier sur les 7 bourses régionales
- 1986 Le succès du Second Marché et du hors cote d'acclimatation (plusieurs millions d'épargnants se lancent vers ces PME) donne l'idée de lancer une première vague de privatisations.
- 1989.Alors que la France compte 9 millions d'actionnaires, fermeture des bourses régionales remplacées par l'informatique et disparition du statut et du monopole des Agents de change, pour être remplacé par celui de société de bourse.
- 1991 CiiB lance une mini bourse sur minitel CiiB arrêtera faute de moyen financiers
1996 ; Euronext crée Le nouveau marché pour financer les start-up à fort potentiel de croissance qui ont des besoins de financement.
- 1998 le Marché "hors cote" change de nom pour devenir "le Marché Libre
- 2005 fermeture du nouveau Marché qui est remplacé par Alternext
- 2015 le Parlement vote la loi du 5 aout 2015 pour le rétablissement des bourses ou plateformes régionales
- 2017 Euronext change le nom du Marché Libre pour devenir EURONEXT Access. Il change également le nom d'Alternext qui devient EURONEXT Growth, EURONEXT crée un compartiment intermédiaire 'EURONEX plus (+)
- 2018 Le CiiB lance les mini-bourses autonomes, individuelles, personnelles à chaque entreprise, accessibles sur internet, Avec pour objectif de développer ce concept dans toute la France et dans l'Union Européenne
- 2020 Le CiiB propose ses mini bourses (les Carnets d'Annonces) à l'essai en marque blanche avec le mode d'emploi :une formation pour l'entreprise, ses conseillers et son environnement (épargnants, gestionnaires de patrimoines, mais aussi élus, responsables économique des collectivités et autres. .)
Voir aussi notre annonce pour l'Europe sur :
https://ec.europa.eu/investeu-portal/myportal/promoter/projDetail/8876
https://ec.europa.eu/investeuportal/desktop/en/card-view.html#c,projects=cost/nsl//1/1/0&cost/nsg//1/1/0&textSearchField/s//1/1/0§orCodes/sbg//1/1/0&countries/sbg//1/1/0&orgTypeFilter/dd/ALL/1/1/0/ALL&projectTags/sbg//1/1/0&+submitDateStr/asc
https://ec.europa.eu/eipp/desktop/fr/projects/project-8876.html
Portail InvestEU (europa.eu)
N.B. CiiB, qui a été conseiller de jacques DELORS pour la création du Second Marché, prévoit maintenant de mettre en place à travers l’UE un réseau de diverses professions libérales s’inspirant de ce qu’étaient en France "La coulisse" et les "bourses régionales".
Toutefois à contrario avec le "Carnet d'Annonces" il n’est pas prévu de marché centralisé. Chaque entreprise possède sa propre plateforme digitale de marché pour ses actions, dont la gestion est confiée par mandat à une structure compétente formée et supervisée par CiiB.
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